Mais peut-on y parvenir avec le travail, valeur centrale de nos civilisations modernes?
Notre siecle aime a repeter que bonheur et article paraissent indissociables. Le travail, c’est la sante, nous assene-t-on. Il eloigne l’ennui, le vice et le besoin. Il humanise avec l’intermediaire social qu’il cree et maintient des capacites intellectuelles en eveil. Il redresse le perverti, moralise le devoye, rend l’homme vertueux. Ceux qui choisissent deliberement de ne pas travailler subissent l’opprobre de leurs contemporains. Que n’a-t-on jamais dit i propos des rentiers, les oisifs ou plus juste, les femmes au foyer?
Cette vision du boulot comme utile a les existences est pourtant relativement recente. Dans «Splendeurs et misere du travail», Alain de Botton rappelle que «si le travail a toujours ete au centre de l’integralite des societes, la notre est la toute premiere a suggerer qu’il pourrait etre beaucoup plus qu’une penitence ou une punition, ainsi, que nous devons chercher a travailler meme en l’absence d’un imperatif financier.»
Le travail, signe d’inferiorite
L’histoire des hommes reste Dans les faits faite d’une moderation, voire d’une defiance envers la ti?che. «Aucune agence avant la notre n’a ete vouee au travail», rappelle Jacques Ellul dans son livre «Pour qui, pourquoi travaillons-nous?». Pour les peuples de l’Antiquite, il est une affaire d’etres inferieurs, tournes exclusivement par la subsistance physique. Continue reading J’ai recherche du bonheur orchestre des vies depuis la nuit des temps libre.